J+17

Comme on dit chez nous: ça y est! C'est fini, c'est le départ... On a eu un peu de mal à se quitter même avec l'aide d'un peu de vodka devant la porte de la ville d'Ulaanhuss... Ces gens étaient, pardon sont formidables. Je me souviendrait d'eux très longtemps!
Arrivés a Olgiy, nous avons été accueillis au palais du Gouverneur. Rien d'extraordinaire, mais des toilettes et une douche, même si elle était froide.
J'ai un peu de mal à concevoir que je vais rejoindre mon monde. Je n'ose pas dire civilisé car je n'ai pas envie de blesser ceux qui ont été mes hôtes pendant ces 15 jours formidables. Leur civilisation est bien différente de la nôtre mais elle est empreinte d'une extrême générosité.
Voilà, Ulaanbaatar nous attends.

J+16

J'ai rencontré quelqu'un d'extraordinaire... un américain qui se prénomme Bert. Je tenais à souligner sa nationalité car d'habitude je ne suis pas vraiment enclin à les apprécier.

Ce gars est là depuis 6 mois afin de construire une "green house", une serre. Et ça marche! Il fait pousser des légumes pour les enfants qui sont en carence de vitamines. Je prends une claque chaque jour. Ce gars est juste là pour les aider, et ce n'est pas un farfelu, Brad, non Bert est scientifique dans une université au Texas, spécialiste en recherche Biomarine. En plus j'ai eu beaucoup de peine pour lui car il m'a dit avoir perdu sa maison dans un ouragan qui a frappe encore les USA ces derniers jours...

J+15 (suite)

Encore une journée riche en événements, ça sent la fin pour nous dans cette "ville". Mes 4 Saint-Bernard se sont vu remettre des cadeaux. J'ai moi-même reçu quelque chose alors que je n'ai rien fait pour eux... J'ai un peu honte.

Cela s'est terminé par un festin "gaulois" préparé par Michel: un boeuf en daube... délicieux! J'ai préparé les patates sautées avec Christelle et Yvette, comme ça au moins j'ai pu participé. A la fin du repas on a même chanté. Ce fût un grand moment. Je n'ai jamais été aussi bien dans un dîner avec des inconnus.

Ca s'est terminé à la vodka. Normal! J'ai fini par divaguer dans la steppe jusqu'à 3h du matin. Je n'ai toujours pas vu de loups! Par contre, je crois bien que je me suis fait deux nouveaux amis en la personne des 2 infirmiers, Michel et Christelle. Merci à eux de m'avoir accueilli au sein de leur groupe. Ma famille commence vraiment à me manquer...